De nos jours, la mécanique de l’orgasme féminin est de mieux en mieux connue, et de nombreuses femmes parviennent à atteindre l’orgasme grâce à la stimulation clitoridienne. Mais existe-t-il d’autres manières d’y parvenir ?
Une mécanique lente et progressive
L’orgasme féminin est une mécanique fragile, lente et potentiellement instable. Si vous connaissez votre corps et que vous avez confiance en votre partenaire, cette mécanique peut même vous emmener très loin !
À l’inverse, des expériences amoureuses limitées ou des relations trop courtes ne laissent généralement pas la place à une découverte sereine et enrichissante du plaisir partagé. Difficile, par exemple, de s’abandonner totalement après seulement deux semaines de relation.
Cette confiance (en soi et en l’autre) demande un minimum de temps et d’expérimentation à deux. Avec le temps, il devient plus simple de lâcher prise en présence de votre partenaire et de lui faire comprendre comment fonctionne votre corps.
L’expérimentation par la masturbation
Quand on parle d’orgasme féminin au sens large, on regroupe en fait trois catégories de situations :
- Les femmes qui n’atteignent jamais l’orgasme, quel que soit le moyen
- Les femmes qui ont des orgasmes uniquement grâce à la masturbation
- Les femmes qui obtiennent des orgasmes lors d’un rapport de couple
En réalité, toutes ces femmes ne sont pas tellement différentes. Le critère de distinction le plus importante est d’abord l’expérience qu’elles ont de leur corps.
Bien qu’elle soit encore partiellement tabou pour de nombreuses femmes, la recherche du plaisir individuel reste le moyen le plus accessible d’expérimenter et de mieux se connaître. Beaucoup de femmes atteignent d’ailleurs l’orgasme pour la première fois grâce à la masturbation.
C’est aussi une manière de dire, s’il est encore besoin de le dire, que votre corps vous appartient. Vous seule êtes en capacité de savoir ce que vous voulez essayer ou non.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Cela étant dit, la sexualité reste encore le domaine privilégié d’injonctions de toute sorte. Par exemple, il faudrait absolument avoir fait ceci, ou s’y prendre de telle ou telle manière.
Comme on l’a vu, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert pourtant du temps, de l’expérimentation, de la confiance et de la complicité.
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Libérez-vous de la pression sociale
Chacune a une façon personnelle d’atteindre l’orgasme. Ce peut être une position particulière, un mode de stimulation, des caresses, … Ce qui est sûr, c’est que dans un climat de confiance et d’écoute réciproque on y parvient plus facilement.
Rassurez-vous : on a le droit d’essayer et de ne pas y arriver ! La sexualité, comme bien d’autres domaines, est encore écrasée par le dogme de la performance. Dans la majorité des cas, les représentations véhiculées par les sites pornographiques tentent d’imposer une pratique sexuelle normée. Des a priori qu’il faut, au contraire, s’attacher à déconstruire pour vivre pleinement sa sexualité. D’ailleurs, l’apogée sexuelle de la femme viendrait plutôt vers 35 ans quand celle de l’homme serait aux environs de 20 ans.
Simuler : une fausse bonne idée !
La simulation répond au besoin de donner à son partenaire des preuves de sa « compétence sexuelle ». La simulation légère suppose une exagération modérée des manifestations du plaisir, et peut également agir comme un stimulant érotique.
En revanche, lorsqu’elle est chronique, la simulation revient à envoyer vers l’autre un message totalement erroné. Elle peut-être le signe de non-dits, d’un manque d’intimité et d’un rapport de domination-soumission trop important au sein du couple.
À noter que certains hommes simulent également l’intensité de leur orgasme. Beaucoup confondent d’ailleurs éjaculation et orgasme. Peut-être parce qu’ils ne connaissent pas très bien ce dernier. Là encore, cela vient d’une volonté de rassurer mais, au final, l’enseignement est trompeur.
Le regard de l’autre n’a pas pour but de vous brimer (ou alors il faut partir en courant !). En se conformant uniquement aux envies de votre partenaire, vous êtes amenée à mettre de côté vos propres désirs. Dans ces circonstances, la lassitude sexuelle peut arriver rapidement…
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